L'aquaculture

Au début des années 1980, la Martinique a été une des premières iles de la Caraïbe à se lancer dans l'aquaculture.


C'est l'Ifremer (Institut français pour la recherche et l'exploitation de la mer) et l'Adam (Association pour le développement de l'aquaculture marine) qui ont élaboré les techniques d'élevage de l'ombrine ocellée, appelée communément, loup des caraïbes. Cette espèce est la seule à être produite sur l'île du fait de son adaptabilité aux conditions environnementales.

En 2019, il existe 7 concessions de fermes aquacole marines en Martinique, dont seulement 3 productives. Depuis 2018 la production d’ombrine ocellée reste stable et s’élève à environ 35 tonnes.

Tout en étant une alternative à la pêche qui permettrait de satisfaire la demande de la Martinique en poisson, en limitant les pressions sur les ressources, l'aquaculture n'est pas pour autant, sans impact sur le milieu marin. En effet, elle enrichit l'eau en matière organique et un développement de la filière nécessite un schéma régional de développement afin d'en minimiser les effets négatifs.

Aquaculture au Robert

Aquaculture au Robert

Audrey Gineau

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Audrey Gineau