Le lambi, espèce devenue rare
Malgré sa coquille, refuge naturel, le lambi a de nombreux prédateurs aux différents stades de sa vie.
A l’état d’œufs, de larves ou de juvéniles, il peut être mangé par différentes espèces de poissons ou de crustacés et à l’état adulte, même protégé par sa coquille, il peut être attaqué par des tortues marines, raies pastenagues ou poulpes. Ainsi, sur plusieurs pontes annuelles d'environ 20 000 000 d’œufs d'une même femelle, on estime que seuls 20 lambis atteindront l’âge adulte, soit 4 ans.
Il est très apprécié aux Antilles et particulièrement en Martinique, pour sa chair dégustée grillée ou en fricassée. On utilise également son coquillage, qui, une fois évidé, devient un instrument de musique, longtemps pratiqué par les pêcheurs pour prévenir de leur arrivée ou annoncer un décès. Aujourd'hui, on le retrouve dans les défilés de carnaval ou les groupes de musique traditionnelle.
Malheureusement, victime de son succès, il a été très largement pêché et s’est énormément raréfié. La prise de lambis a ainsi été réglementée, pour les pêcheurs professionnels et de loisirs.
Il est donc interdit de pêcher du lambi, durant sa pleine période de reproduction, du 1er janvier au 30 juin et seuls les lambis dont le pavillon fait plus de 7mm d'épaisseur peuvent être prélevés. Les pêcheurs de loisirs ne sont pas autorisés à pêcher plus de 3 lambis par jour. Toute pêche doit être débarquée entière, sans découpe préalable du lambi, de manière à pouvoir en déterminer les mesures.
La réglementation
Toutes les informations sur la réglementation relative à la pêche au lambi ici :